Aller au contenu principal
TwitterFacebookLinkedinPartager

Polémique

Publié le  Lecture 7 mins

SCRAP : revasculariser sans stenter ?

Ludovic MEUNIER, hôpital Saint-Louis, La Rochelle

En 1977, A. Grüntzig lance la première révolution du traitement interventionnel de la maladie coronarienne avec l'angioplastie par ballon (plain old balloon angioplasty). Cette POBA présente cependant plusieurs limitations : le recoil, la resténose et surtout un risque d'occlusion aiguë par dissection, qui correspond selon les séries de l’époque à un taux de 2 à 10 % des procédures. Et c’est initialement pour traiter cette complication par dissection que va débuter dans les années 1990 la deuxième révolution de l’angioplastie : l’avènement du stenting, d’abord pour bail out puis par bare metal stent (BMS)... ...
Les années 2000 témoigneront quant à elles de la troisième révolution, avec l’arrivée des drug eluting stents (DES) de 1re puis de 2e génération, le stenting élargissant en parallèle ses indications, pour à l’heure actuelle traiter en première intention tout type de lésion, chez tout type de patient.

Il est à noter cependant que le stenting aura induit une complication propre, la thrombose de stent, augmentant d’autant le risque ischémique du patient. Pour contrer cette complication ischémique, va apparaître en corollaire la double antiagrégation plaquettaire (DAPT), qui à son tour va augmenter...

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Articles sur le même thème