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Thérapeutique

Publié le  Lecture 9 mins

L’infarctus du myocarde en 2017 : quelle prise en charge ?

Mariama AKODAD*/** et coll.(1), Montpellier

La maladie coronaire, dont l’infarctus du myocarde représente la manifestation la plus sévère, demeure la première cause de mortalité à travers le monde. Depuis plusieurs décennies, la mortalité dans l’infarctus du myocarde diminue, principalement grâce à l’amélioration de la prise en charge. En effet, tout d’abord, le diagnostic est actuellement plus précoce, notamment du fait de l’utilisation de troponines ultrasensibles. Deuxièmement, au stade préhospitalier, le développement des nouveaux inhibiteurs de P2Y12, ticagrelor et prasugrel, ont également permis d’obtenir un environnement pharmacologique optimal au moment de la prise en charge invasive. Les dogmes en cardiologie interventionnelle ont également été bouleversés ces dernières années avec la remise en question de la thromboaspiration, ou encore la question de la prise en charge du patient pluritronculaire en contexte de syndrome coronarien aigu. Enfin, des travaux sont en cours afin de répondre à la question du stenting différé ainsi que de l’intérêt du stent biorésorbable dans un contexte d’infarctus du myocarde.

L’infarctus du myocarde (IDM) est la manifestation la plus sévère de la maladie coronaire. Cette entité regroupe le syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) et le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA ST), ce dernier constituant la majorité des...

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