Aller au contenu principal
TwitterFacebookLinkedinPartager

Thérapeutique

Publié le  Lecture 6 mins

Que faire quand un patient sous AOD saigne ?

Vladimir MANENTI et coll.*, Unité de rythmologie, Institut cardiovasculaire Paris Sud

Tous les traitements anticoagulants comportent, par nature, un risque intrinsèque de saignement. Comparés à la warfarine, les anticoagulants oraux directs (AOD) réduisent le taux d’incidence d’hémorragie majeure, lorsqu’ils sont utilisés dans la fibrillation atriale, en prévention des accidents emboliques artériels systémiques(1). Néanmoins, un saignement, parfois grave, est possible lors de l’utilisation de ces molécules. Il apparaît qu’une hémorragie grave sous AOD a un taux de létalité moindre que sous warfarine(2,3). L’absence de test de coagulation fiable, et l’absence d’antidote pour certaines de ces molécules rendent la prise en charge du saignement sous AOD difficile. Il existe effectivement une incertitude concernant la disparition complète de l’effet anticoagulant, et du degré précis d’anticoagulation à un temps T.

Dans cet article, nous allons nous intéresser à la gestion du saignement sous dabigatran (Pradaxa ®), rivaroxaban (Xarelto ®), apixaban (Eliquis ®) et edoxaban (Lixiana ®). La terminologie de ces molécules a évolué. L’appellation « nouveaux anticoagulants oraux (NACO) » a laissé place à celle « d...

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :