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Diabéto-Cardio

Publié le  Lecture 19 mins

Diabète : quand le pied « parle »…

Jean-Philippe KEVORKIAN et coll.*, services de diabétologie-endocrinologie, microbiologie, infectiologie, Groupe Hospitalier Lariboisière-Saint-Louis, Paris

Publié en juillet 2017 dans un hebdomadaire français, le témoignage du Premier ministre, sur la gravité de la plaie de pied diabétique (PPD) et les conditions de la fin de vie de son père, est poignant : « Il a accepté qu’on lui coupe le doigt de pied et il a souffert ; puis il a accepté qu’on lui coupe le pied et il a souffert ; puis il fallait lui couper la jambe, car la gangrène s’installait et il a refusé et arrêté ses dialyses. Il était attaché à la vie et il savait qu’il allait mourir. Il a affronté la mort avec angoisse et courage vis-àvis de ses proches et vis-à-vis de lui-même ». Le récit est simple. Il « dit » beaucoup. Une PPD est une catastrophe pour tout le monde. Pour le patient, pour la famille, pour la société.

Pour se tenir debout, se propulser, se reposer, sans cesse, le pied est nécessairement la partie du corps la plus exposée à de multiples contraintes mécaniques toujours traumatisantes. L’intégrité de l’innervation sensitive, motrice, végétative et de la vascularisation, préserve la qualité du...

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