



Publié le
Lecture 7 mins
Aujourd’hui, on devrait « traiter » nos patients fumeurs comme on traite nos hypertendus…
Kamel ABDENNBI, tabacologue, cardiologue, service réadaptation cardiaque, hôpital Léopold Bellan, Paris

En France, en 2017, 26,9 % des 15-75 ans déclaraient fumer du tabac quotidiennement(1) ces taux sont parmi les plus élevés des pays occidentaux. Responsable de plus de 73 000 décès par an en France(2), le tabac constitue la première cause de mortalité évitable. Parmi les victimes d’un infarctus, à moins de 45 ans, plus de 80 % sont fumeurs. Afin de réduire la part importante du risque cardiovasculaire lié au tabac, il est impératif d’arriver à un arrêt total et définitif du tabac, sans laisser de place au « petit fumeur ».
Comme l’a bien montré l’étude Oslo Heart Study (3), fumer 1 à 4 cigarettes par jour augmente le risque relatif (RR) de décès par maladie coronaire des fumeurs à 2,79 chez les hommes et 5,03 chez les femmes, par rapport aux nonfumeurs. Même si l’arrêt du tabac après un événement coronarien est validé...
Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.
pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.
Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :
Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :
Articles sur le même thème
Pagination
- Page précédente
- Page 5
- Page suivante