



Suivi observationnel post-EMPA-KIDNEY : existe-t-il une mémoire des gliflozines ?

Toutes les recommandations internationales positionnent désormais les inhibiteurs de SGLT2 comme des traitements incontournables de la néphroprotection chez les patients présentant une maladie rénale chronique (MRC), qu’elle soit d’origine diabétique ou non. Parmi les essais fondateurs, on se souvient d’EMPA-KIDNEY mené chez des patients vivant ou non avec un diabète et présentant soit un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) situé entre 20 et 45 mL/min/1,73 m2 soit un DFGe entre 45 et 90 mL/min/1,73 m2 et un rapport albuminurie sur créatininurie (RAC) ≥ 200 mg/g et montrant une diminution de 28 % du risque de survenue d’un critère composite associant progression significative de la MRC ou décès cardiovasculaire sous empagliflozine 10 mg/j versus placebo après une médiane de suivi de 2 ans. Les résultats étaient comparables chez les patients présentant ou non un diabète et quel que soit le niveau initial de DFGe mais l’empagliflozine ne semblait pas avoir de bénéfice sur le critère primaire chez les patients présentant un RAC ≤ 300 mg/g. Comme dans les autres essais conduits avec les inhibiteurs de SGLT2, on observait, après le traditionnel « dip » initial, un ralentissement significatif du déclin du DFGe sur la durée sous empagliflozine et une analyse exploratoire pré-spécifiée a montré que ce bénéfice était retrouvé dans tous les sous-groupes, y compris chez les patients présentant initialement un RAC ≤ 300 mg/g.
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