



Qualité de vie ou quantité de vie ? La fin de vie du patient cardiaque

Il n’y a pas de réponse possible à la question : entre qualité de vie ou quantité de vie, quel est votre choix ? Pas davantage pour le patient cardiaque que pour quelque patient que ce soit. En effet, l’homme est rarement prêt à envisager sereinement sa fin ; et bien rares sont ceux qui peuvent décider froidement que cela suffit comme cela, quelque soit l’état de misère physiologique auquel ils sont réduits. Il n’empêche. La question demeure entière pour nous médecins, de savoir comment accompagner au mieux nos patients en fin de vie, et à partir de quel moment ce que nous leur proposons n’a plus vraiment de sens, ni au plan individuel ni au plan collectif. La cardiologie est probablement l’une des disciplines pour lesquelles la question se pose de la façon la plus cruciale aujourd’hui du fait des progrès scientifiques et techniques qu’elle a su générer depuis 20 ans. Les dispositifs qui ont été pensés sur cette question pour d’autres spécialités, la cancérologie par exemple, s’adaptent mal à la cardiologie. Ni les directives anticipées, ni les soins palliatifs tels qu’ils existent actuellement, ne sont adaptés à nos patients. Tout reste à faire. Et il est urgent de s’y mettre, car il semble bien que l’on meurt souvent mal du cœur aujourd’hui chez nous.
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