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Congrès et symposiums

Publié le  Lecture 6 mins

L'étude Shift ou l’effet délétère d’une fréquence cardiaque élevée chez l’insuffisant cardiaque par dysfonction systolique

G. JONDEAU, Hôpital Bichat, Paris

L'étude SHIFT vient de représenter un des événements majeurs du congrès de l'ESC (cf. Cardiologie Pratique 941). Cette étude a testé l'intérêt de l'ivabradine (Procoralan®) chez des patients insuffisants cardiaques par dysfonction systolique sévère (FE < 35 %), d’origine ischémique ou non, en rythme sinusal, symptomatiques (classe II-IV de la NYHA) déjà sous un traitement maximal, comprenant notamment les bêtabloquants lorsqu'ils étaient tolérés(1). Le schéma d’administration de l’ivabradine était de débuter à 5 mg x 2/j, et d’augmenter les doses à 7,5 mg x 2/j si la fréquence cardiaque (FC) après 15 jours était supérieure à 60/min, et de la diminuer à 2,5 mg x 2/j si la fréquence était inférieure à 50/min.

Critères de sélection des patients Le seul effet cardiovasculaire de l'ivabradine étant la baisse de la fréquence cardiaque [A1] (par modification du courant I f, responsable de la dépolarisation de la cellule sinusale, et donc déterminant de la FC), les caractéristiques des patients en ce qui...

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