



Maladie coronaire et infection HIV

Depuis l’avènement en 1996 d’un traitement antirétroviral efficace (composé le plus souvent par une combinaison de deux analogues nucléosidiques de la transcriptase inverse et une antiprotéase ou un non-analogue de la transcriptase inverse), la morbimortalité liée à l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a été réduite de façon spectaculaire dans les pays industrialisés. À l’ère du traitement antirétroviral efficace (HAART, Highly Active Anti Retroviral Therapy) de nombreux effets secondaires sont apparus en particulier des désordres métaboliques (dyslipidémie, insulinorésistance, lipodystrophie) associés à la survenue de complications cardiovasculaires aiguës au sein d’une population âgée de moins de 50 ans. En plus de 20 ans d’infection par le VIH, nous sommes passés de complications cardiovasculaires liées à l’immunodépression (avant 1996) à des complications liées au vieillissement de cette population associées aux complications métaboliques du traitement antirétroviral (après 1996) dans les pays industrialisés.
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