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Rythmologie et rythmo interventionnelle

Publié le  Lecture 13 mins

Quels troubles du rythme ventriculaire contre-indiquent le sport ?

F. CARRÉ, hôpital Pontchaillou, Université Rennes 1, Rennes

La pratique d’une activité physique régulière, aux effets bénéfiques bien reconnus, doit toujours être encouragée ; exceptionnellement cependant, une mort subite peut survenir. Elle a, dans l’immense majorité des cas (90-95 %), une étiologie cardiovasculaire ; un trouble du rythme ventriculaire est pratiquement toujours en cause. Ces accidents qui sont toujours dramatiques touchent presque toujours un cardiaque le plus souvent ignoré. En effet, un cœur sain est a priori à l’abri de la survenue d’une arythmie grave à l’effort en dehors d’une hyperthermie maligne, de troubles électrolytiques majeurs et/ou de la prise illicite de drogues. Si aucun sport à risque ne peut être réellement isolé, trois facteurs de risque principaux sont individualisés :
• l’intensité de l’effort,
• le niveau d’entraînement,
• les conditions environnementales (température, altitude).
Le facteur compétition qui surajoute une composante psychique importante à l’intensité de l’effort doit également avoir son importance.

L'exercice musculaire aigu, en particulier intense et/ou prolongé, constitue une contrainte importante pour l’organisme. Il induit des perturbations électrolytiques et neurohormonales, en particulier catécholergiques, qui, sur un foyer arythmogène latent, peuvent favoriser la survenue d’arythmies...

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