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Échocardiographie

Publié le  Lecture 20 mins

Dossier - La valve tricuspide

C. CHAUVEL, E. ABERGEL, M. JIMENEZ, P. DEHANT, Clinique Saint-Augustin, Bordeaux

La valve auriculo-ventriculaire droite est moins bien connue que la valve auriculo-ventriculaire gauche. Pourtant, tout examen échographique se dirige à un moment ou à un autre, le plus souvent en fin d’examen, vers l’orifice tricuspide qui, aussitôt repéré, est rempli par la couleur du Doppler à la recherche du jet de régurgitation tricuspide, sésame de l’évaluation des pressions pulmonaires. Un coup d’œil indispensable aux variations de calibre de la veine cave inférieure et, le cœur gauche ayant été étudié, voici le bilan hémodynamique bouclé. Si, en pratique quotidienne, ce « passage rapide » sur la tricuspide est suffisant, l’échographiste est très vite mal à l’aise lorsque la petite « flammèche » recherchée se trouve remplacée par une inondation systolique colorée. La mauvaise tolérance à long terme de ces régurgitations tricuspides importantes justifie qu’une étude rigoureuse de cette valve méconnue soit réalisée. L’analyse des plans de coupe échographiques nécessite, pour être performante, une connaissance précise de l’anatomie de la valve et de ses rapports avec les autres structures.

Rappel anatomique Les deux orifices auriculo-ventriculaires sont contigus à l’orifice aortique alors que l’orifice pulmonaire n’est en relation qu’avec l’orifice aortique. Les deux anneaux mitral et tricuspide et l’anneau aortique sont reliés au niveau du trigone fibreux droit. Les deux orifices...

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