



Insuffisance cardiaque : le choix du bêtabloquant importe-t-il ?

Les Journées françaises de l'insuffisance cardiaque
Alors qu’un effet de classe unit les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine 2, qui ne se différencient en pratique que par leur demi-vie et donc leur durée d’action, la famille des bêtabloquants est très hétérogène avec de multiples différences entre les molécules et un trait commun : l’inhibition compétitive et réversible des récepteurs ß1-adrénergiques qui prédominent au niveau du coeur. En sus de leur affinité pour ce récepteur ß1-adrénergique qui détermine leur degré de cardiosélectivité, deux autres propriétés rendent compte des différences entre bêtabloquants : l’existence d’une activité sympathique intrinsèque (ASI), qui entraîne essentiellement une stimulation des ß2-récepteurs et des propriétés ancillaires notamment vasodilatatrices, de mécanismes divers : inhibition des récepteurs a-adrénergiques vasculaires qui sont vasoconstricteurs, stimulation des récepteurs ß2 vasculaires qui sont vasodilatateurs, stimulation des récepteurs ß3 adrénergiques, stimulation directe la NO synthase, etc.
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