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Thérapeutique

Publié le  Lecture 10 mins

Mise en perspective - Chez qui faut-il réduire la fréquence cardiaque par l’ivabradine ?

P. DOS SANTOS, F. PICARD, E. HARCAUT, CHU de Bordeaux


Les Journées françaises de l'insuffisance cardiaque
Chez qui faut-il réduire la fréquence cardiaque par l’ivabradine ? Poser cette question suppose que, chez certaines catégories d’individus, une fréquence cardiaque « élevée » pourrait produire des effets délétères comme l’apparition de symptômes, l’altération de la qualité de vie ou la réduction de l’espérance de vie. Les argumentations autour de cette notion trouvent un premier point d’appui sur la remarquable relation linéaire qui lie l’espérance de vie des différentes espèces de mammifères, de la souris (600 bpm pour une espérance de vie de 1 à 2 ans) à la baleine (20 bpm pour une espérance de vie de 35 ans) et leur fréquence cardiaque respective. L’homme cependant, avec ses 80 ans d’espérance de vie pour une fréquence cardiaque de 70 bpm, s’écarte progressivement de cette droite depuis plus de mille ans.

La fréquence cardiaque comme marqueur de risque De nombreuses études de cohortes et de registres apportent des arguments plus précis et hissent de manière convaincante la fréquence cardiaque au rang de marqueur de risque. À titre d’exemple, Benetos et coll. ( Hypertension 1999) ont montré, sur une...

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