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Congrès et symposiums

Publié le  Lecture 4 mins

Quid de l’électrophysiologie du sportif ?

N. BEHAR, CHU Rennes

Le Printemps de la cardiologie

La pratique sportive régulière est largement recommandée pour ses effets bénéfiques bien connus en particulier sur le système cardiovasculaire. La pratique sportive à un haut niveau d’entrainement (> 8 h/sem. au-delà du seuil d’essoufflement depuis au moins 6 mois) est associée à un remodelage cardiovasculaire morphologique et électrophysiologique. Si la distinction du caractère « physiologique » des adaptations morphologiques (hypertrophiedilatation harmonieuse) a bénéficié des nouvelles techniques d’imagerie, les modifications électrophysiologiques demeurent moins étudiées en partie du fait du caractère invasif des études électrophysiologiques chez des athlètes en bonne santé. En dehors de la présence d’une cardiopathie sous-jacente pour laquelle l’activité physique majore le risque de survenue d’évènements rythmiques, la question reste celle du potentiel arythmogène de l’entraînement physique à un haut niveau.

L’entraînement de haut niveau entraîne une hypertrophie cardiaque et une modification des propriétés électrophysiologiques des cardiomyocytes hypertrophiés, pouvant constituer un substrat arythmogène par la création de foyers de fibrose. Ces foyers, parfois microscopiques, peuvent perturber l...

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