Aller au contenu principal
TwitterFacebookLinkedinPartager

Vasculaire

Publié le  Lecture 9 mins

L’angioplastie rénale : un geste à oublier ?

T. CARRERES, Hôpital d’Argenteuil ; Clinique Alleray-Labrouste, Paris ; Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris.

Après la période d’engouement pour l’angioplastie des sténoses athéromateuses des artères rénales (SAR) du début des années 1990, l’échec des études cliniques contrôlées est venu tempérer notre enthousiasme. Le doute s’est définitivement installé dans la communauté médicale après la publication de l’étude ASTRAL(1), qui a montré des résultats négatifs et un taux de complications rédhibitoire (20 % de morbidité et 3 % de mortalité). Ces résultats sont loin du vécu des angioplasticiens habitués à ce geste… Nombreux sont les patients dilatés à en avoir tiré grand bénéfice et des taux de complications de type ASTRAL nous auraient depuis longtemps fait changer de métier… Comment expliquer cette situation paradoxale ?

La première question à se poser concerne la capacité de ces études à guider notre pratique quotidienne, en sachant qu’il n’y a à ce jour que 5 essais randomisés publiés sur l’angioplastie des SAR, tous négatifs. Les trois premières études, EMMA (2), SNRASCG (3) et DRASTIC (4) avaient pour objectif...

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Articles sur le même thème