Aller au contenu principal
TwitterFacebookLinkedinPartager

Rythmologie et rythmo interventionnelle

Publié le  Lecture 8 mins

Intérêt de l’ECG pour le diagnostic étiologique d’une tachycardie ?

D. SCARLATTI, N. BITTON, G. THÉODORE, J.-P. CAMOUS, P. GIBELIN, É. FERRARI Service de cardiologie, CHU de Nice

La prise en charge des tachycardies, que les QRS soient larges ou fins, est déterminée par sa tolérance hémodynamique. En cas de bonne tolérance, le praticien doit essayer de différencier une origine ventriculaire d’une origine supraventriculaire grâce à différents indices essentiellement électrocardiographiques. Cette distinction détermine l’attitude thérapeutique : 
- une tachycardie ventriculaire sans cause aiguë réversible peut nécessiter l’implantation d’un défibrillateur automatique implantable, un traitement antiarythmique, voire une ablation par radiofréquence ; 
- une tachycardie jonctionnelle bénéficiera soit d’un traitement médicamenteux par bêtabloquant ou inhibiteur calcique, voire flécaïne en cas de voie accessoire, soit d’une ablation par radiofréquence ; 
- une tachycardie atriale nécessitera une anticoagulation selon le score cardio-embolique et une stratégie de contrôle du rythme ou de la fréquence.  

En cas de QRS larges, la première étape consiste à rechercher une origine ventriculaire Les antécédents du patient (existence d’une cardiomyopathie, antécédent familial de mort subite, âge du début des palpitations) et la clinique (horaire, mode de début, symptômes associés, durée des crises...

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :