



Complications cardiovasculaires des rhumatismes inflammatoires chroniques

Le risque cardiovasculaire (CV) est augmenté au cours des rhumatismes inflammatoires que ce soit dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) ou dans les spondylarthropathies, et la PR est un facteur de risque aussi important que le diabète.
Les facteurs de risque traditionnels (tabagisme, diabète, HTA, dyslipidémie) sont plus fréquents chez les patients ayant un rhumatisme inflammatoire, mais n’expliquent pas à eux seuls l’augmentation du risque observée. En effet, après ajustement sur les facteurs de risque CV traditionnels, le risque relatif d’événements cardiaques n’est que très discrètement diminué.
Des recommandations viennent d’être publiées pour la prise en charge du risque CV en rhumatologie.
La gestion du risque nécessite un contrôle adéquat de la PR, et le méthotrexate (MTX) ainsi que les anti-TNF diminuent ce risque. La prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) doit être prudente, et les corticoïdes doivent être utilisés à la dose la plus faible possible. L’évaluation du risque CV est à réaliser annuellement.
En France, il a été conseillé de considérer la PR comme un facteur de risque additionnel. Si on évalue le risque CV global à partir d’une équation de risque, il faut multiplier le risque par 1,5 lorsque la PR a 2 des 3 caractéristiques suivantes : évolution depuis plus 10 ans, facteurs rhumatoïdes (FR) ou anti-CCP positifs, manifestations extra-articulaires. La nouvelle équation SCORE, validée dans la population française, fixant de nouveaux seuils optimaux pour le LDL-C, semble à privilégier.
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