Aller au contenu principal
TwitterFacebookLinkedinPartager

Thérapeutique

Publié le  Lecture 8 mins

Place de l’hypothermie dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque

C. DELHAYE, Clinique de cardiologie et centre hémodynamique Hôpital cardiologique, CHRU, Lille

L’hypothermie légère, définie par une température corporelle entre 32 et 36°C, a été étudiée dans une multitude de modèles de lésions cérébrales aiguës en raison de son effet protecteur potentiel sur le cerveau.
Dans le cadre de l’arrêt cardiaque récupéré, c’est en 2002 que les premières études prospectives randomisées ont validé l’efficacité clinique de cette thérapeutique. Après un bref rappel des mécanismes neuroprotecteurs liés au froid, nous évoquerons les preuves cliniques, les techniques de refroidissement et les potentiels effets secondaires associés à la mise en œuvre de l’hypothermie thérapeutique chez les patients survivant à un arrêt cardiaque(1).

Mécanisme de la neuroprotection La protection neuronale induite par l’hypothermie était initialement attribuée à la baisse du métabolisme cérébral. Depuis, de nombreux autres mécanismes ont été décrits ; ils consistent essentiellement en la modulation, voire la suppression de la cascade d’événements...

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :