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Valvulopathies

Publié le  Lecture 9 mins

Le traitement percutané des insuffisances mitrales

N. MÉNEVEAU, Pôle Cœur-Poumon, hôpital Jean-Minjoz, Besançon

Les insuffisances mitrales (IM) représentent 24 % des valvulopathies de l’adulte, et touchent 7 % des sujets âgés de plus de 75 ans. Elles constituent la deuxième cause de valvulopathie en Europe. La chirurgie mitrale reste aujourd’hui le traitement de référence des IM symptomatiques. Quand les caractéristiques anatomiques le permettent, le choix de la technique se porte préférentiellement sur les plasties chirurgicales au détriment du remplacement valvulaire. La réparation mitrale offre la possibilité de restaurer le fonctionnement normal de la valve. Elle est associée à une mortalité opératoire très basse (de l’ordre de 2 %) et à d’excellents résultats au long cours. Quelle que soit l’approche chirurgicale choisie, seule une minorité de patients souffrant d’IM symptomatique est soumise à une intervention. Cette situation, qui touche plus particulièrement les sujets âgés ou ayant de lourdes comorbidités, a conduit à envisager une approche percutanée du traitement de l’IM, dans la continuité des avancées réalisées dans la prise en charge du rétrécissement aortique. 

L’anatomie complexe de l’appareil valvulaire mitral est à l’origine de différents mécanismes de fuite mitrale. Le prolapsus mitral des IM dégénératives est lié à une atteinte organique des feuillets et des cordages, alors que les IM fonctionnelles résultent d’une modification de la géométrie du...

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