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Cardiologie interventionnelle

Publié le  Lecture 8 mins

Thrombectomie coronaire : une valeur ajoutée pour l’angioplastie primaire de l’infarctus du myocarde

P. COSTE, E. GERBAUD et L. LEROUX, USIC et SAU cardiothoracique, CHU de Bordeaux

L’infarctus du myocarde est la conséquence d’une lésion athéromateuse compliquée par un processus dynamique qui associe agrégation plaquettaire et formation de fibrine par activation de la coagulation. Les éléments figurés du sang sont piégés dans ce réseau et la dislocation spontanée du thrombus devient de plus en plus improbable et son volume est conséquent.  
L’angioplastie primaire désobstrue l’artère par une fragmentation mécanique du caillot, et aussi par une distension de la paroi artérielle qui prévient la réocclusion immédiate. Cependant, l’embolisation du thrombus et des débris athéromateux dans le lit d’aval compromet souvent gravement la perfusion tissulaire en générant le phénomène angiographique de « no reflow » qui est corrélé à la taille finale de l’infarctus(1). En conséquence, l’ablation du bouchon cruorique apparaît logique, peu complexe et apparemment sans risque pour le patient. 

Quels intérêts pour la thrombectomie ? À côté d’un potentiel thérapeutique évident, la thromboaspiration ou thrombectomie coronaire a apporté ces dernières années des renseignements inestimables sur la physiopathologie des syndromes coronaires aigus et sur l’histoire de l’athérothrombose en général...

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