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Valvulopathies

Publié le  Lecture 9 mins

Dégénérescence des bioprothèses

Bernard IUNG, Département de cardiologie, Hôpital Bichat, Paris

Bien que la chirurgie conservatrice prenne une part croissante, le remplacement valvulaire prothétique demeure la technique la plus fréquemment utilisée en chirurgie valvulaire, chez plus de 90 % des patients en position aortique et plus de 40 % en position mitrale d'après les grandes bases de données chirurgicales. La part des bioprothèses a progressivement augmenté par rapport aux prothèses mécaniques (figure 1), que ce soit en Europe ou aux États-Unis, en particulier avant 60 ans. Un nombre croissant de patients sera donc exposé au risque de dégénérescence primaire qui demeure le principal inconvénient des bioprothèses.
La dégénérescence des bioprothèses implantées chirurgicalement est mieux connue grâce à des séries rapportant leur suivi à long terme avec une méthodologie adaptée. Le recul est en revanche plus limité avec le TAVI.

Figure 1. Évolution des remplacements valvulaires aortiques par bioprothèse et prothèse mécanique en Europe entre 2003 et 2008 (Fourth EACTS Adult Cardiac Surgical Database Report 2010). Comparaison entre bioprothèses et prothèses mécaniques Trois études randomisées comportant des suivis à long...

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