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Valvulopathies

Publié le  Lecture 11 mins

Diagnostic et suivi d’une bicuspidie aortique : voir et prévoir

Jean-Luc MONIN, Emmanuel LANSAC, Institut des maladies valvulaires/Montsouris, Paris

La bicuspidie est la malformation congénitale cardiaque la plus fréquente, avec une prévalence estimée entre 1 et 2 % de la population générale et une forte prédominance masculine (3 hommes pour une femme). Cette malformation touche à la fois la valve aortique et l’aorte initiale, qui est dilatée dans la majorité des cas avec un risque significatif d’évolution vers un anévrisme et un sur-risque de dissection aortique. Une bicuspidie doit être recherchée essentiellement dans trois circonstances :
– souffle aortique systolique ou diastolique chez un sujet jeune (en pratique avant 60 ans) ;
– dépistage familial chez les apparentés au premier degré d’un patient porteur d’une bicuspidie, chez qui la prévalence de la bicuspidie est 10 fois plus élevée que dans la population générale ;
– bilan d’un anévrisme de l’aorte initiale, associé ou non à une valvulopathie aortique.

Forme typique/atypique/formes rares La forme typique de bicuspidie (70 % des cas, figure 1) et liée à un défaut de séparation in utero de la commissure entre les deux sigmoïdes coronaires (bicuspidie droite/gauche), elle est fréquemment associée à une dilatation de l’aorte initiale et plus rarement...

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