



Comment manier les antiagrégants plaquettaires chez le patient coronarien âgé ?

La cardiopathie ischémique est une cause majeure de mortalité en Europe, responsable de 1,8 million de décès par an, soit 20 % de la mortalité globale. La mortalité au décours d’un événement coronarien est influencée par de nombreux paramètres dont la sévérité de l’atteinte coronaire et la fraction d’éjection du ventricule gauche, mais aussi les caractéristiques cliniques du patient, dominées par un âge avancé, mais surtout l’association à d’éventuelles comorbidités. De nombreux registres et études épidémiologiques mettent en avant le vieillissement de la population et la proportion croissante de patients âgés (≥ 75 ans) pris en charge pour une coronaropathie et admis en salle de cathétérisme. Devant l’absence de recommandations spécifiques chez le sujet âgé, la prise en charge invasive d’une part, et médicamenteuse d’autre part, n’est pas standardisée et la mortalité intrahospitalière est plus élevée dans cette population. Il est ainsi primordial de stratifier les risques ischémique et hémorragique de façon individualisée chez ces patients souvent fragiles et polypathologiques pour proposer une prise en charge optimale tout en évitant le risque iatrogénique directement lié au traitement antithrombotique.
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