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Cardiologie générale

Publié le  Lecture 8 mins

Interprétation de la VO2 : quand le poumon s'en mêle

Amel MAMERI et coll.*, Institut de Cardiologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, IHU ICAN, Paris ; Service EFR pôle Prague, GHU Pitié-Salpêtrière, Paris

En cardiologie, l’exploration d’une fatigue ou d’une dyspnée lors d’un test d’effort avec mesure des échanges gazeux (EFX ou VO2) s’attache principalement à évaluer la réserve systolique, la qualité de l’adaptation circulatoire, la réponse chronotrope ou encore les pressions de remplissage. Mais en pratique, cette approche cardio-centrée est souvent prise en défaut. D’autres organes — poumon ou muscle squelettique — peuvent contribuer à la limitation à l’effort, soit parce que la cardiopathie les affecte, soit parce qu’il existe une pathologie associée. Une exploration plus globale de l’effort s’impose. Elle peut être facilement réalisée lors d’une EFX en mesurant des paramètres simples de la ventilation et de l’hématose. S’appuyant sur des cas cliniques rencontrés en routine, cet article décrit les démarches diagnostiques permettant de faire la part entre le poumon et le cœur.

Avant d’aborder les cas cliniques, il est probablement utile de rappeler ce qu’est une réponse ventilatoire normale lors d’un exercice et les paramètres utilisés pour la caractériser (figure 1 ) . Figure 1. Réponse ventilatoire à l’effort. A. Les différents volumes mobilisés. B. Courbe débit volume...

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