



Explantation de défibrillateur automatique implantable post-mortem en période Covid

Pendant la pandémie de Covid, les pratiques dans nos services de rythmologie se sont modifiées. Nous avons dû réduire notre activité interventionnelle programmée, développer le suivi de nos patients par télémédecine, et gérer les troubles du rythme atriaux et ventriculaires des patients infectés par ce virus. Un autre sujet a émergé de manière assez inattendue ; il s’agit de celui des extractions de prothèses cardiaques chez les patients décédés et infectés par la Covid. En effet, même si le sujet peut sembler morbide et loin de notre pratique quotidienne, la crise Covid a provoqué une surmortalité importante dans les hôpitaux et les EPHAD, dont certains pour des patients qui peuvent être porteurs de défibrillateurs automatiques implantables (DAI)(1,2) posant la question des modalités de retrait du matériel. Ce sujet a posé plusieurs problèmes du fait du risque potentiel de recevoir un choc au moment de l’extraction et de l’organisation dans les services pour assurer l’extraction de ces prothèses. Par ailleurs, les recommandations des constructeurs de défibrillateurs sont assez drastiques et il s’est avéré difficile, voire impossible, de les suivre pendant cette période de crise. Cet article a pour but de faire un point sur la technique d’explantation de ces DAI et ses risques potentiels.
Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.
pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.
Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :
Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :
Articles sur le même thème
Pagination
- Page précédente
- Page 7
- Page suivante