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Cardiologie générale

Publié le  Lecture 7 mins

Myocardites immuno-induites par les IPCI : implications pour le cardiologue

Joe-Élie SALEM, Sorbonne Université, AP-HP ; INSERM, CIC-1901, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, département de pharmacologie, UF de pharmacologie cardiovasculaire et oncologique – Cardio-Oncologie, UNICO-GRECO Cardio-Oncology Program, Paris

L'immunothérapie anticancéreuse a été évaluée depuis de nombreuses années, mais c’est seulement avec la compréhension des mécanismes d’échappement immunitaire des cancers et la découverte des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) que la révolution a réellement eu lieu. Il a été mis en évidence l’existence de voies essentielles à la tolérance immunitaire induite par les cellules cancéreuses. Cellesci passent par une anergie des lymphocytes T (LT), par l’activation de la voie CTLA-4 (cytotoxic T lymphocyte antigen-4) ou encore l’activation du récepteur PD-1 des LT (programmed cell death-1) par son ligand PD-L1 (programmed cell death ligand-1) exprimé par les cellules cancéreuses(1,2).

L’inhibition de CTLA-4, PD-L1 ou PD-1 permettent une restauration de la réponse immune antitumorale. Ainsi, des inhibiteurs spécifiques (anticorps monoclonaux [mAb] administrés par voie intraveineuse, IV) ont été développés notamment : un anti-CTLA-4, l’ipilimumab ; des anti-PD-1, le nivolumab, le...

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