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HTA

Publié le  Lecture 6 mins

Hypertension artérielle chez la femme enceinte - Épidémiologie et prise en charge

Jacques BLACHER(a) et coll*, Unité d’hypertension artérielle, soins et thérapeutique cardio-vasculaires, Centre de diagnostic et de thérapeutique, Hôtel-Dieu ; AP-HP ; université de Paris

L’hypertension artérielle de la grossesse recouvre des entités physiopathologiques différentes : l’hypertension artérielle chronique qui préexiste à la grossesse ou qui apparaît jusqu’à la 20e semaine d’aménorrhée ; l’hypertension artérielle gestationnelle qui apparaît, de novo, après la 20e semaine d’aménorrhée ; la prééclampsie définie par une hypertension artérielle associée à une protéinurie pathologique (≥ 300 mg/jour) découverte après la 20e semaine d’aménorrhée. On parle de prééclampsie sévère si elle est associée à une HTA sévère, une atteinte rénale, un HELLP syndrome, une éclampsie, un hématome rétroplacentaire ou un retentissement fœtal.
Notons que si l’accouchement résout dans la plupart des cas le problème ; l’hypertension artérielle gestationnelle et la prééclampsie peuvent également survenir dans le post-partum, c’est-à-dire dans les 6 semaines qui suivent l’accouchement.

• Mécanismes Les mécanismes physiopathologiques aboutissant à la survenue d’une hypertension artérielle gestationnelle ou à une pré-éclampsie sont assez obscurs. Les nombreuses hypothèses physiopathologiques émises dans la littérature médicale ont valu à la prééclampsie le surnom de maladie des...

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