



Publié le
Lecture 4 mins
Épidémiologie de l’artériopathie athéromateuse des membres inférieurs
Shanon TAN, Guillaume GOUDOT, Emmanuel MESSAS, service de médecine vasculaire, hôpital européen Georges Pompidou, APHP, Université de Paris, Paris

D’un point de vue épidémiologique, l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), lorsque définie par une obstruction athéromateuse des artères périphériques allant de l’aorte abdominale jusqu’aux artères distales de jambes et se traduisant par un index de pression systolique à la cheville inférieure à 0,9, touchait en 2010 plus de 200 millions de personnes(1) dans le monde et correspond à la 3e cause de morbidité cardiovasculaire après la cardiopathie ischémique et l’accident vasculaire cérébral (AVC)(2).
Si certaines données n’étonnent pas, telles que l’augmentation de la prévalence avec l’âge, avec 5 % de cas chez les 40-44 ans et 12 % chez les 70- 74 ans (1), il est important de considérer ce point singulier : parmi les 200 millions de personnes atteintes d’AOMI en 2010, 60 millions seulement...
Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.
pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.
Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :
Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :
Articles sur le même thème
Pagination
- Page précédente
- Page 7
- Page suivante