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Valvulopathies

Publié le  Lecture 10 mins

Enjeux diagnostiques du rétrécissement aortique

Yohann BOHBOT*, Christelle DIAKOV**, Sophie RIBEYROLLES**, *Maître de conférences des universités-praticien hospitalier, Service de cardiologie, CHU Amiens Sud **Cardiologues, Institut mutualiste Montsouris, Paris

Le rétrécissement aortique (RA) d’origine dégénérative est la valvulopathie la plus fréquente dans les pays développés et sa prévalence devrait doubler d’ici 2050 du fait du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie(1). Son diagnostic et sa prise en charge sont aujourd’hui relativement simples et bien codifiés dans la majorité des cas(2,3), mais il existe des situations plus complexes. D’une part, sur le plan diagnostique, le caractère serré de certains RA est parfois difficile à affirmer en raison de discordances apparentes entre le gradient moyen et la surface valvulaire aortique. D’autre part, sur le plan thérapeutique, la stratification du risque chez le patient asymptomatique ainsi que la confirmation de ce réel statut asymptomatique sont de vrais enjeux. Enfin, lorsque l’indication de remplacement valvulaire aortique (RVA) est retenue, la discussion entre le type de prothèse et sa voie d’implantation (chirurgicale ou percutanée) par la « heart-team » demeure centrale.

Le RA est-il vraiment serré ? Le RA serré (ou sévère) est défini en échocardiographie par un gradient moyen (Gd moy) ≥ 40 mmHg, un pic de vélocité transaortique maximal (V max) ≥ 4 m/s et une surface aortique (SAo) ≤ 1 cm 2 (ou 0,6 cm 2/m 2) (2). Malgré ces limites bien définies, ces paramètres...

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