



Anévrysmes de l’aorte abdominale - Le tueur silencieux enfin maîtrisé

Les Anglo-Saxons ont proposé le terme de silent killer, le tueur silencieux, pour définir les anévrysmes de l’aorte abdominale (AAA). Ce terme est particulièrement approprié car les anévrysmes, évoluant de façon asymptomatique, sont souvent ignorés jusqu’à la survenue brutale de la rupture.
Les ruptures d’anévrysmes constituent la troisième cause de mortalité cardiovasculaire après les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux. L’analyse des certificats de décès à domicile par l’INSERM fait état de 6 358 décès par rupture d’anévrysme en 2008, soit plus que le nombre de décès par accident de la voie publique. La prise en charge en urgence, facilitée en France par les SAMU, permet de transférer rapidement les malades qui ne décèdent pas d’emblée dans les services de chirurgie vasculaire. Cependant les interventions chirurgicales urgentes restent grevées d’une mortalité considérable.
Il est donc important de prévenir les ruptures d’abord par un dépistage et des mesures appropriées.
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