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Cardiologie générale

Publié le  Lecture 6 mins

Bilan cardiologique avant expatriation (sujet asymptomatique)

H. HOOREMAN, Taverny

Poser la question de l’aptitude cardiovasculaire à une expatriation peut paraître quelque peu incongru à une époque où les revues cardiologiques abordent quotidiennement des difficultés bien plus « sérieuses » : aspirine ou AVK ? Resynchroniser sur des critères échographiques ou électriques ? Fermeture ou non des FOP ? Stent actif ou nu ?…
Christophe Colomb (1451-1506), bon exemple d’expatrié, a probablement traversé l’Atlantique sans demander nulle autorisation médicale. On ne soulèvera pas le débat de savoir si son départ était plus ou moins risqué que celui de l’expatrié de 2011. En revanche, on a le droit de comparer la conquête de l’Amérique et celle de nouveaux marchés industriels (quelle différence, au fond ?), l’animation d’une bordée de matelots ou d’une équipe de commerciaux, ou encore la lutte contre de vrais pirates ou contre des virus informatiques, et les exemples peuvent se multiplier.
À y regarder de plus près, les deux points « clefs » de l’expatriation concernent à notre avis le rôle du stress, d’une part, celui de l’évaluation du risque d’incapacité subite, d’autre part.

Le stress Depuis l’étude Interheart (2004), le stress a été reconnu comme un facteur de risque majeur d’infarctus, en troisième position derrière les troubles lipidiques et le tabagisme, mais avant l’hypertension artérielle et le diabète. Si l’on admet que le stress est la réponse de l’organisme à...

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