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Thrombose

Publié le  Lecture 10 mins

Comment évaluer le risque thromboembolique dans la fibrillation auriculaire non valvulaire ?

S. EDERHY et A. COHEN, Hôpital Saint-Antoine

Place des scores de risque et de l’échocardiographie
La fibrillation auriculaire (FA) est un facteur de risque indépendant d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’embolie artérielle périphérique(1). Elle est associée à une augmentation de la morbidité d’un facteur 5 et de la mortalité d’un facteur 2(1). Le risque absolu d’AVC chez les patients en FA n’est cependant pas homogène et varie de 1 à 12 % en fonction de la présence de marqueurs de risque cliniques et/ou échocardiographiques(2). Les paramètres échocardiographiques (taille de l’OG, fraction de raccourcissement, FEVG) et transoesophagiens (thrombus intra auriculaire, Contraste spontané, vélocités intra auriculaire et athérome aortique) peuvent compléter la stratification.
Les antivitamines K (AVK) permettent une réduction du risque relatif d’AVC de 62 %, et les antiagrégants plaquettaires (AAP) de 22 %(3). Ces 2 traitements sont efficaces tant en prévention primaire que secondaire(4). Les outils d’évaluation du risque thrombo-embolique validés sont essentiellement cliniques et échocardiographiques. La biologie malgré des résultats encourageants et prometteurs ne peut être recommandé en pratique de tous les jours.

Stratification clinique Treize classifications sont actuellement décrites pour stratifier le risque, reposant sur une combinaison de paramètres cliniques aisément et rapidement colligés au lit du patient (tableau 1) (5). Cinq de ces études sont basées exclusivement sur des paramètres cliniques, 7...

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