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Coronaires

Publié le  Lecture 7 mins

Faut-il abandonner la piste de l'angioplastie facilitée ?

D. HIMBERT, hôpital Bichat, Paris

L’angioplastie facilitée est définie par la combinaison d’une reperfusion pharmacologique (par thrombolyse intraveineuse, anti-GPIIb/IIIa, ou l’association des deux) puis mécanique par angioplastie, dans l’espoir de cumuler les avantages de chacune de ces deux interventions :
• la précocité et la simplicité de la thrombolyse,
• l’efficacité et la pérennité de l’angioplastie.
La logique de ce concept est appuyée par des considérations techniques, car l’angioplastie est plus simple à réaliser lorsqu’un flux est préalablement rétabli dans l’artère de l’infarctus, et par les résultats d’études rétrospectives qui suggèrent qu’une artère perméable avant l’angioplastie est un facteur de bon pronostic.
Pourtant, cette stratégie peine à démontrer son intérêt clinique.

Le passé Les premières tentatives de validation de ce qui n’était pas encore appelé « angioplastie facilitée » remontent à la fin des années 80, avec trois études contrôlées, l’étude européenne ( European Cooperative Study), l’étude TIMI II-a et l’étude SWIFT. Aucune d’entre elles n’a démontré la...

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