



Fonction systolique ventriculaire gauche : est-il utile d’en reparler en 2010 ? Y a-t-il des progrès dans notre quotidien ?

Les Journées françaises de l'insuffisance cardiaque
La quantification de la fonction systolique, de la fonction contractile du ventricule gauche, est un élément essentiel de l’évaluation de toute cardiopathie. Le pronostic d’un grand nombre de cardiopathies est étroitement associé à ladite fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG). Celle-ci est une mesure, apparemment simple, largement répandue. Elle est extrêmement dépendante des conditions de charge et n’est que peu corrélée à l’état clinique du patient dans nombre de situations cliniques.
Par exemple, l’étude de la fonction systolique du ventricule gauche chez un patient porteur d’une cardiopathie ischémique apporte une information pronostique plus pertinente que celle apportée par la coronarographie. Une atteinte monotronculaire associée à une FE < 40 % témoignera d’un pronostic plus péjoratif qu’une atteinte pluritronculaire à FE conservée. Il en est de même pour nombre de cardiopathies. Pour autant, la FEVG est à l’évidence un paramètre d’évaluation insuffisant ; or, l’échocardiographie-Doppler offre d’autres modalités d’études. Nous n’aborderons pas là, l’étude de la fonction diastolique du ventricule gauche. Cette étude de la fonction diastolique repose aujourd’hui essentiellement sur l’échocardiographie.
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