Aller au contenu principal
TwitterFacebookLinkedinPartager

Coronaires

Publié le  Lecture 7 mins

Diagnostic de l’infarctus : IRM ou scanner ?

J.-F. PAUL, Centre Chirurgical Marie Lannelongue, Plessis-Robinson Hôpital Américain, Neuilly

Dans le contexte d’un IDM aigu, il n’y a pas de place pour une imagerie non invasive qui risquerait de retarder le traitement de désobstruction coronaire. Cependant, le diagnostic d’infarctus peut être trompeur, notamment si l’ECG initial est normal. D’autres diagnostics différentiels avec un tableau clinique semblable peuvent être suggérés en premier, comme la myocardite ou la dissection aortique. Par ailleurs, un petit infarctus peut s’avérer peu symptomatique, avec des modifications ECG parfois mineures et l’élévation enzymatique peut être retardée. Un infarctus peut être parfaitement asymptomatique, notamment chez des patients diabétiques. Enfin, les infarctus à coronaires saines ne sont pas exceptionnels (figure 1). Dans toutes ces situations, l’imagerie non invasive à un rôle pour affirmer et souvent redresser le diagnostic.

Le gadolinum L’imagerie directe de l’infarctus est au mieux réalisée par l’IRM myocardique, avec notamment des séquences de rehaussement tardif. Cette imagerie repose sur la prise de contraste du gadolinium dans la zone infarcie. Cette prise de contraste est due à une diffusion du gadolinium dans l...

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :