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Cœur et sport

Publié le  Lecture 7 mins

La cardiologie de l'extrême - Les contraintes de l'ultra-endurance

F. CARRÉ, Service Explorations Fonctionnelles, Hôpital Pontchaillou–Université de Rennes1, Rennes

L’endurance est classiquement illustrée par le marathon (42,195 km parcourus entre 2 h 4 min 26 secondes et plus de 6 heures). Même si le succès populaire majeur de cette épreuve — avec plus de 40 000 inscrits au dernier marathon de Chicago — ne se dément pas, elle paraît aujourd’hui trop courte à nombre de pratiquants ! C’est ainsi que les compétitions d’ultra-endurance fleurissent un peu partout. Réalisées à pied, en vélo ou à la nage ou en associant ces moyens de locomotion, ces épreuves peuvent être continues ou réalisées par étapes successives. Outre leur longue durée (6 h minimum), elles sont en règle « épicées » par une confrontation du participant avec des conditions environnementales difficiles. Le nombre de participants aux 100 km, triathlons « iron-man » et autres trails (figure 1) ne cesse de croître imposant aux organisateurs la mise en place de sélections. Le système cardiovasculaire, fort sollicité lors de ces épreuves, va devoir s’adapter en aigu et en chronique.

Adaptations cardiovasculaires aiguës aux efforts d’ultra-endurance Elles dépendent des besoins énergétiques et des conditions environnementales. En effet, le système cardiovasculaire a un double rôle : - fournir en permanence et en quantité adaptée aux muscles squelettiques l’oxygène indispensable à...

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