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Études

Publié le  Lecture 9 mins

RENAAL : chez le diabétique de type 2 insuffisant rénal, le losartan ralentit la progression vers l'insuffisance rénale terminale

M. DEKER, Paris

Le diabète est non seulement un puissant facteur de risque cardiovasculaire, mais aussi la première cause d’insuffisance rénale terminale et de mise sous dialyse, marquant l’aboutissement de la microangiopathie diabétique qui résulte du déséquilibre glycémique chronique. L’élévation tensionnelle, fréquemment associée à l’insulinorésistance, accompagne et complique l’hyperglycémie chez le diabétique. Un contrôle strict de la pression artérielle (PA) est donc recommandé, conjointement au contrôle strict de la glycémie, chez le diabétique, avec une PA cible < 130/80 mmHg, et ce pour un double objectif : la prévention des événements cardiovasculaires et la néphroprotection. Toutefois, même à contrôle équivalent de la PA, les antihypertenseurs n’ont pas le même effet bénéfique en termes de protection rénale. Le blocage du système rénine-angiotensine, qui joue un rôle central dans le développement de la néphropathie diabétique, a montré son efficacité pour limiter la progression de la micro- puis de la macroprotéinurie.

La HAS recommande (1), en première intention, la prescription à dose suffisante d’un bloqueur du système rénine-angiotensine (SRA), un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II), à partir du stade de microalbuminurie, chez le diabétique...

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