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Thérapeutique

Publié le  Lecture 12 mins

Les nouveaux anticoagulants actifs per os et d’action rapide - Une modification profonde des pratiques

D. MOTTIER, Hôpital de la Cavale Blanche, Brest

Les anticoagulants ont transformé le pronostic de la maladie thromboembolique artérielle et veineuse. Les molécules disponibles, déjà anciennes (héparine, antivitamine K, etc.) présentent cependant un ou plusieurs inconvénients qui compliquent la prise en charge des patients. Ces dernières années, les efforts ont porté sur le développement de molécules actives per os, d’action rapide, avec l’espoir qu’elles soient plus sûres, plus maniables, avec une faible variabilité interindividuelle, peu sensible aux interactions médicamenteuses et ne nécessitant pas de surveillance biologique. La place de ces molécules dans l’arsenal thérapeutique se précise avec les résultats des études dans le traitement de la maladie veineuse thromboembolique et dans la prise en charge de la fibrillation atriale. Les résultats de ces études sont positifs et permettent d’espérer le remplacement des anticoagulants injectables, en tout cas dans certaines populations, et surtout le remplacement des AVK.

Mécanisme d’action des nouveaux anticoagulants actifs per os et d’action rapide Il existe un équilibre très subtil entre systèmes coagulant et anticoagulant physiologiques (figure 1). Les anticoagulants disponibles rompent cet équilibre par deux mécanismes (figure 2) : Amélioration des performances...

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