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Vasculaire

Publié le  Lecture 4 mins

Adiponectine et risque cardiovasculaire : paradoxe ou paradigme

S. HASCOËT*,** M. ELBAZ*, V. BONGARD**, F. BOUISSET*, C. VERDIER***, C. VINDIS***, A. GENOUX***, D. TARASZKIEWICZ**, B. PERRET***, M. GALINIER*, D. CARRIE*, J. FERRIÈRES*,**, J.-B. RUIDAVETS** *Fédération des services de cardiologie, CHU de Toulouse - **L

L’obésité et son cortège d’anomalies métaboliques associées sont étroitement liés à la pathogénie des maladies cardiovasculaires(1). Pour autant, les liens moléculaires précis entre obésité et maladies cardiovasculaires restent spéculatifs. Le tissu adipeux n’est pas seulement un « réservoir » énergétique, il a aussi un rôle de régulation de l’homéostasie.
Il exerce une fonction autocrine, endocrine et paracrine en synthétisant et en sécrétant une large gamme de protéines appelées adipocytokines. Certaines sont pro- ou anti-inflammatoires, facteurs du complément, facteurs de croissance, protéines de signalisation modulant l’inflammation et le métabolisme et, à terme, la survenue d’atteintes cardiovasculaires(2).

Parmi les adipocytokines, l’adiponectine, qui est la principale hormone sécrétée par les adipocytes, représentant de 0,01 à 0,05 % des protéines du sérum (3), a suscité un intérêt particulier. Les autres adipocytokines, telles que la leptine, le TNFα, l’interleukine (IL) 1β, IL-6, IL-8, sont up...

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