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Échocardiographie

Publié le  Lecture 8 mins

Bilan avant chirurgie extracardiaque : que reste-t-il des tests d’ischémie myocardique ?

Jean-Luc Monin, CHU Henri Mondor, Créteil

Avant 2011, les tests d’ischémie myocardique (scintigraphie ou échographie de stress) occupaient une place importante dans la stratification du risque avant chirurgie extracardiaque, notamment avant chirurgie vasculaire. Ceci était dû en grande partie aux nombreuses publications du groupe DECREASE, dirigé par Don Poldermans (Université ERASMUS, Rotterdam, Pays-Bas), qui dirigeait également les recommandations européennes sur ce sujet. Tout a changé le 16 novembre 2011, lorsque Don Poldermans a été renvoyé à grand bruit de son poste de Chef de service et de son poste à l’ESC pour fraude scientifique, jetant du même coup le discrédit sur l’ensemble des publications du groupe DECREASE.
Les recommandations 2014 sur la prise en charge avant chirurgie non cardiaque sont communes aux deux sociétés savantes de cardiologie et d’anesthésie (ESC/ESA). Ces recommandations ont marqué un net retour en arrière, concernant notamment la pratique des tests d’ischémie myocardique et la prescription des bêtabloquants. Qu’en est-il de ces recommandations ESC/ESA 2014 ? Sont-elles applicables à la lettre en pratique courante ? Nous allons tenter de répondre à ces deux questions.

Algorithme de prise en charge Les recommandations 2014 proposent une démarche de stratification du risque en 7 étapes (encadré) (1). Les deux premières étapes relèvent du bon sens : L’étape 1 : en cas d’intervention non cardiaque urgente, les examens préopératoires sophistiqués n’ont pas leur place...

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