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Thérapeutique

Publié le  Lecture 6 mins

Reste-t-il des indications pour les filtres cave dans l'embolie pulmonaire ?

G. MEYER, hôpital européen Georges Pompidou, Paris

Formulé par A. Trousseau dès la fin du XIXe siècle, le concept d’interruption cave a été mis en pratique dès les années quarante. Après les premières interruptions par ligature — ou clip — réalisées par un abord direct de la veine cave inférieure, les filtres posés par un abord vasculaire cervical puis par simple ponction veineuse percutanée ont largement simplifié la procédure. On a alors assisté à une augmentation importante des indications et des poses de filtres, notamment en France et aux États-Unis. Tout le mérite de l’étude PREPIC (Prévention du Risque d’Embolie Pulmonaire par Interruption Cave), seule étude contrôlée au sein de l’océan de littérature consacrée aux filtres cave, est d’avoir permis de clarifier leurs indications.

Les résultats du suivi à long terme des malades inclus dans l’étude PREPIC confirment les résultats initiaux et indiquent qu’il n’y a pas de réel bénéfice de l’interruption cave dès que les anticoagulants ne sont pas contre-indiqués ; les complications veineuses secondaires équilibrent la réduction...

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