



La dénervation rénale

L’implication du système nerveux végétatif dans la physiopathologie de l’hypertension artérielle (HTA) a été remise à l’ordre du jour par la publication des premiers résultats de la dénervation sympathique rénale par voie endovasculaire chez des hypertendus résistants. Le système nerveux sympathique rénal efférent joue un rôle direct dans la régulation de la pression artérielle (PA) en stimulant la réabsorption sodée, la libération de rénine et la vasoconstriction. Les afférences végétatives modulent l’activité sympathique globale de l’organisme sous l’influence de stimuli mécaniques ou chimiques induits, par exemple, par l’ischémie rénale. Les filets nerveux de ces deux voies cheminent dans l’adventice du pédicule artériel rénal.
La dénervation rénale chirurgicale (sympatho-splanchnicectomie dorsolombaire ou intervention de Smithwick) a été pratiquée chez les hypertendus sévères et compliqués, dès la fin des années 1930, quand les traitements médicamenteux n’étaient pas encore disponibles. Cette intervention était grevée d’une mortalité périopératoire élevée et d’effets indésirables fréquents et invalidants. L’avènement des médicaments antihypertenseurs a entraîné l’abandon de cette technique.
Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.
pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.
Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :
Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :
Articles sur le même thème
Pagination
- Page précédente
- Page 10
- Page suivante