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Thérapeutique

Publié le  Lecture 6 mins

Gestion des antiplaquettaires avant une chirurgie non cardiaque

F. LE SACHÉ et P. CORIAT, Hôpital Pitié-Salpetrière, Paris

Les médicaments antiplaquettaires sont couramment utilisés en prévention primaire et secondaire des pathologies cardiovasculaires. Ces traitements entraînent une inhibition de la fonction plaquettaire afin d’obtenir un état d’hypocoagulabilité. Les praticiens ont fréquemment recours, pour les traitements au long cours, à deux classes thérapeutiques principales représentées par les inhibiteurs des cyclo-oxygénases de type 1 (aspirine) et les thiénopyridines (clopidogrel, prasugrel). Chacune de ces classes inhibe une voie spécifique de l’activation plaquettaire conduisant à l’agrégation : voie de l’acide arachidonique pour l’aspirine et voie de l’adénosine diphosphate (ADP) pour les thiénopyridines. La poursuite des antiplaquettaires entraîne un risque hémorragique accru chez les patients opérés mais leur arrêt expose à des complications thrombotiques.

L’évaluation du rapport bénéfice/risque nécessite de connaître le type d’intervention (risque hémorragique) et le statut vasculaire du patient (risque thrombotique). La décision finale de poursuite ou d’arrêt repose sur la confrontation de l’anesthésiste, du chirurgien et du cardiologue. Pour...

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